Dec. 16, 2018, 9:55 p.m., by Lem

Nano : Crépuscule de la rébellion

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Contrairement à ce que le titre aguicheur voudrait faire croire, ce post sera un banal retour sur mon ressenti vis-à-vis de cette quatrième expérience de NanoWrimo mais cette année en tant que rebelle : 50 000 mots devaient être faits mais sans contrainte de réaliser un roman depuis le début.

En effet, maintenant que novembre est (largement) derrière moi, il est temps de revenir sur l'événement.

Le mois a été plutôt stimulant dans l'ensemble, du mal à trouver le rythme et le format de travail qui me convenait (très visible sur la courbe ci-dessous), mais une fois que l'équilibre a été trouvé le progrès a été plutôt rapide. Plusieurs coups de mou, certains soir où il était plus difficile de m'y mettre. Cependant, même dans ces soirs moins motivés l'inspiration finissait (le plus souvent) par arriver et je trouvais une piste de réflexion à creuser substantiellement. Et quelques moments gratifiants où une idée d'une nouvelle ampleur émerge du flot d'écriture.

Petit regret lié au format : je n'ai pu participer qu'à une seule course aux mots, exercice qui permet d'utiliser l'émulation de groupe pour faire émerger des idées spontanées. Si j'apprécie ce mode d'ecriture, la réflexion nécessitée par le projet de cette année ne s'y prêtait pas vraiment. Et un peu déçu qu'on n'ait pas réussi à organiser des write-in entre nanoteurs de la ville (faut dire aussi qu'on n'était pas beaucoup).


Un oeil non attentif se connectant sur le site officiel pourrait déduire que je n'ai pas réussi mon nano cette année, mais c'est une illusion : j'ai atteint l'objectif le soir de l'échéance, mais tout à ma satisfaction du travail accompli j'ai oublié de valider sur le site... Rien de bien dramatique, et cela permettra de voir la différence entre les vrais nanos et ce nano rebelle.

Graphique du nombre de mots par jour

L'objectif que je m'étais fixé en début de mois de progresser dans la construction du monde pour mon histoire de science fiction a été plutôt bien rempli, le cadre comporte encore des lacunes abyssales et des flous terribles, mais l'ensemble a énormément progressé.

Pour revenir au côté rebelle de ce Nano, il aura été composé, en volume d'écrit, à 75% de préparation de l'histoire de science-fiction planète-opéra, à 15% d'articles et de travaux sans rapport et à 10% de code source encore moins en rapport (oui j'ai décidé d'intégrer toute production comptabilisable pour être capable de tenir le rythme, je le confesse). Même si je ne me suis pas jeté corps et âme dans cette histoire de SF comme un vrai Nano l'aurait exigé, cette formule a été la meilleure solution dans le contexte de cette année comme je le soupçonnais en changement de stratégie au jour III.

Concernant l'histoire de SF, maintenant que le chantier est en place il va falloir étudier des aspects plus concrets, enrichir ma culture de l'espace et faire des choix narratifs décisifs.

Je ne sais pas du tout quand je m'y attellerai à nouveau, j'ai plusieurs brouillons plus (cf Nano II) ou moins (cf Nano III) avancés qu'il faut que je mette au propre et les priorités vont être difficile à définir. Sans compter la piste d'un tome II pour l'histoire du Gnome qui Court (Nano I)
Ceci dit, si vous lecteurs êtes particulièrement impatients que naisse une histoire de science fiction en mode colonisation planétaire ou plutôt celle orientée aventure / archéologie / simili urbex (exploration urbaine) ou encore un tome II pour le gnome (espionnage / fantasy dans ce cas) , faites le moi savoir et j'orienterai peut-être la suite de mes travaux :)

Et peut-être à l'an prochain si l'envie me prend de refaire le Nano :D


PS : Le titre de l'article n'est pas le titre de l'histoire.

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