Nov. 4, 2018, 7:47 p.m., by Lem
Eh oui, il faut se rendre à l'évidence, le mois de Novembre est arrivé. Depuis plusieurs jours même parait-il... L'occasion de se remettre à la tâche ardue d'écrire pour le Nano. Enfin en théorie. Parce que cette fois, c'est vraiment pas gagné. En réalité, le premier nano était aussi sous contrainte : j'arrivais dans une nouvelle ville pour un nouveau taf et il me fallait composer avec toutes les contraintes. Un exercice complexe mais qui au final m'aura permis de progresser sur tous les fronts.
Cette année ressemble pas mal à la première, avec pour variation non négligeable que cette fois le déménagement n'était pas fini au 1er novembre... Il me faut donc faire des priorités si je veux éviter de me nourrir avec ce qu'il me reste de plantes vertes ^^' Et d'autre part j'ai des rendus à tous vas concernant mon ancien travail, ils passeront donc en priorité.
"Je le vois venir le sacripant, le voilà qui déblatère une montagne d'excuses pour amener le fait qu'il va tirer au flan. Lamentable !" me direz-vous, avec ce soupçon d'acidité qui vous caractérise tant. Ce à quoi je répondrai "Non !" enfin plutôt "Presque pas vrai !". En effet, j'ai pour plan de ne pas passer à côté d'une opportunité d'écrire un bon coup. J'avais pour volonté d'écrire le brouillon d'une nouvelle histoire de science-fiction ferroviaire orientée space-opera (ou plus spécifiquement planet-opera), avec un concept central fort. Le souci est que, même si j'ai fait mes armes de Nanowrimo en improvisation quasi-totale, cet univers nécessite une construction plutôt robuste, un world building décent afin de pouvoir donner de la consistance à l'histoire qui va s'y dérouler.
Hélas, je n'ai pas encore eu le temps de l'effectuer, et j'ai du commencer la rédaction du brouillon à l'aveugle, ce qui a donné un nombre de mot tout à fait dérisoire pour l'instant. Mais je ne vais pas forcer l'écriture au risque de dénaturer l'idée originelle, produire une histoire médiocre par excès de précipitation. J'ai pu observer ce que donne une divergence entre l'idée et sa concrétisation avec les deux tomes de la Toile Antique (Nano 2016 puis 2017) : je suis plutôt content de l'univers créé et de l'ambiance, mais je perçois quand même, de façon diffuse, que ce n'est pas exactement l'histoire que je souhaitais raconter en premier lieu. Pas de regrets puisque le rendu est intéressant et reprend avec une autre perspective l'idée génératrice, mais une leçon tirée que l'improvisation peut nous faire diverger irréversiblement d'une voie théorique.
Je vais donc profiter de ce mois-ci pour faire des tests, quelques bouts de textes vis-à-vis de mon planet opera, et surtout étoffer l'univers (dans tous les sens du terme) dans lequel tout va se jouer. Partant de là et considérant toutes les autres choses qu'il me faut accomplir ce mois-ci, je me vois dans l'obligation de me déclarer Nano-Rebelle pour cette édition du Nanowrimo 2018 : je vais tâcher d'écrire le nombre de mots impartis, mais pas forcément sur l'histoire. Je vais honteusement tricher en incluant dans le word count toute activité génératrice de mot, y compris, vous l'aurez vu venir, des billets de blog comme celui-ci ou la rédaction de rapports divers.
Une petite déception de ne pas pouvoir procéder à un Nano en bonne et due forme pour concrétiser cette histoire qui me plaît particulièrement, mais qu'importe, le tout c'est d'avancer.
Cette temporisation me permettra peut-être aussi de prendre le temps de repriser mes vieux nanos troués de la Toile Antique afin de boucler le deuxième tome et commencer la diffusion de l'ensemble.