Nov. 17, 2013, 9:08 p.m., by Lem

L'histoire de la vie logicielle

En cherchant un add-on pour mon lecteur de média préféré (Songbird), j’ai appris que le développement de celui-ci était arrêté. Pire que ça, le site est mort et donc impossible d’accéder aux add-ons préexistants.


Cet événement m’a fait prendre conscience de la fragilité du développement logiciel, en particulier dans le logiciel libre où l’évolution dépend fondamentalement de la motivation des collaborateurs et du dynamisme de la communauté. Je l’avais déjà ressenti il y a plusieurs années lorsque les développeurs de Wormux avaient arrêté de s’investir.


L’article publié par framasoft récemment sur Word doit-il mourir ? voit la question dans l’autre sens sur la nécessité d’un logiciel dépassé, sclérosé, de « mourir », pour permettre aux alternatives de se développer et assurer un dynamisme à l’écosystème logiciel.


La cycle de vie d’un logiciel mériterait un article plus approfondi, celui-ci étant plus un billet d’humeur qu’une analyse profonde et rigoureuse.


Pour en revenir à la mort de Songbird, vexé de ne pas trouver cet add-on génial sensé virer les doublons de ma collection de musique, je suis tombé sur un fork datant de l’époque où songbird a pris la décision de ne plus développer pour linux. Ce fork nommé Nightingale a lui bien survécu, ce qui rassure quant à la supposée fragilité d’existence des logiciels.


Pour le coup, le fork possède bien l’add-on anti-doublons, ainsi qu’un intégrateur de Soundcloud et d’autres features trop cools permises par une communauté vivante.


Morale de l’histoire : ne craignons pas la mort des logiciels, pronons la réincarnation ! (fear Word-zombie)

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